dimanche, novembre 24, 2024

Le Serpent vert, le Tao et les Maîtres (MdV)

« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

Alors que, pour des raisons économiques, de nombreux éditeurs freinent des quatre fers pour publier des ouvrages au compte-gouttes, MdV Editeur sort quasiment plusieurs titres chaque mois.

Bien que (ou à cause de) son catalogue soit limité avec ses thèmes abordant la Tradition initiatique et l’Egypte pharaonique, que vaut donc cet afflux de livres ?

Les sujets « mystérieux et initiatiques » abordés, les très attractifs formats et présentations des ouvrages, le nombre de pages tournant généralement autour des 120, quelques auteurs avérés, dont le très contesté – dans certains milieux – Christian Jacq aux millions d’exemplaires vendus à travers le monde, font-ils la recette de cet éditeur ?

Quoi qu’il en soit, voici un aperçu des trois récentes parutions de la maison d’édition du boulevard Saint-Germain à Paris :

. Le Serpent vert de Goethe : Jean-Patrick Dubrun a traduit, présenté et commenté ce conte initiatique. Assurément, un fameux défi et, n’en doutons pas, une somme imposante de travail de recherche et de synthèse, a fortiori lorsqu’on aborde un sujet aussi délicat que l’initiation à une tradition ésotérique.

Symbolisme, tradition hermétique, spiritualité tissent la trame de cet ouvrage dont, bien sûr, le point d’orgue est, sans conteste, le conte lui-même. Mais, aux trois concepts cités ci-avant, il y a aussi lieu d’ajouter une touche de fantaisie, ce qui n’est pas pour déplaire avec ce chef de file du très sérieux mouvement littéraire créé au XVIIIe siècle en réaction au rationalisme et au classicisme.

. Le Tao de José Nogueira, où « Comment gouverner votre vie ? ». En réalité, cette interrogation est déjà un fameux programme en soi. Qui, en effet, n’a pas rêvé de pouvoir être maître de son destin ?

A dire vrai, cet ouvrage est le reflet du message laissé par un Français initié aux mystères du taoïsme sous le nom de « Matgioï », ce qui veut dire « Œil du jour ».

Et que nous propose « Œil du jour » ? Que le rôle de l’homme sage est tout entier fait de solidarité, ce qui est toujours bon à rappeler en ces temps d’égoïsme et de matérialisme élevé comme un dogme.

Le sage sait, aussi, que l’arbre qui est très lourd a une petite racine légère invisible qui le nourrit et que, sans elle, il ne saurait exister.

. Les cinq points parfaits de la maîtrise de Percy John Harvey. Ce livre s’adresse avant tout à l’initié, voire au cherchant en quête de savoir et non de sensationnalisme, tant son contenu relève d’un enseignement particulier. Celui de l’élévation au grade de Maître. Il y est question de « résurrection symbolique » et d’une légende fameuse, celle d’Hiram, considéré comme le Maître des Maîtres.

Pierre Guelff.

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