lundi, novembre 25, 2024

La couleur de l’archange de Viviane Moore

Littérature sans Frontières est une chronique de Pierre Guelff.

On dit que Viviane Moore est une passionnée du Moyen Âge. Effectivement, elle excelle dans ce domaine et son roman « La couleur de l’archange » publié en Livre de Poche en est le reflet.

L’histoire est particulièrement cruelle dans ses premiers chapitres lorsqu’elle conte ces « diables noirs » qui hantent les forêts d’Armor. Des hommes tuant à coups de masses, lançant des chiens féroces pour déchiqueter des êtres humains, dont des jeunes, pour, ensuite, traîner les corps derrière des chevaux.

« Est-ce qu’on trouve autre chose que des vipères dans un nid de vipères ? » questionne l’auteure qui nous raconte surtout l’histoire fabuleuse du jeune Galeran.

Celui-ci n’a d’autre idée que de venger la mort atroce de ses camarades et celle de la jeune fille qu’il aimait et qui était l’enfant, ô paradoxe, du chef des « diables noirs ». Une enfant détestée par son père.

Ce thriller médiéval nous emmène ensuite en Normandie et à son célèbre Mont-Saint-Michel où la lumière sera faite sur la mort de nombreux moines et oblats, sur les viols de femmes du village et autres sévices infligés à la population.

Le jeune Galeran rencontrera un chevalier extraordinaire et son destin basculera au service des plus démunis.

Voici trois citations pour davantage illustrer cet ouvrage :

« Le temps ne passe pas, c’est nous qui passons »

« La mort et la vie sont au pouvoir de la langue »

« Il n’y a que la mort pour être en paix »

Pierre Guelff.

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