Une récente étude montre l’implication de l’industrie chimique et plus particulièrement d’une usine Sanofi-Aventis dans la pollution des cours d’eau et l’impact sur la biodiversité. L’étude met en évidence l’augmentation de malformations sexuelles chez les goujons.
Voilà une étude qui va accentuer la discorde entre les associations écologiques et l’industrie pharmaceutique. Après l’Inde et les États-Unis, c’est au tour de la France de mettre en évidence la pollution des cours d’eau à cause des déchets de l’industrie pharmaceutique et de mesurer leur impact sur la biodiversité qui y habite.
L’étude, réalisée par une équipe de chercheurs français de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema)! et de l’université de Reims Champagne-Ardenne, a porté sur des goujons (Gobio gobio), poissons de la famille des Cyprinidés, vivant dans la Dore. Cette rivière est un affluent de l’Allier. Elle prend sa source dans le Massif central et la plus grande partie de son bassin se situe dans le Puy-de-Dôme.
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