«Le changement dans le logement, c’est maintenant». C’est ainsi que François Hollande a clôt la présentation des 20 mesures de son «plan d’investissement», pour le bâtiment, raconte Le Parisien.
« Globalement », explique le site du Journal de l’environnement, « le dispositif a deux objectifs: accélérer la réalisation des opérations en cours et relancer la construction de nouveaux projets. » Et Enerzine d’ajouter: « ce plan doit mettre en uvre la rénovation de 500.000 logements par an d’ici à 2017, afin d’atteindre une diminution de 38 % des consommations d’énergie à horizon 2020. »
Pour y parvenir, le gouvernement prévoit donc un retour à la TVA à 5% pour le secteur de la construction, un moratoire de deux ans sur l’instauration de nouvelles normes techniques ou encore la pérennisation des crédit d’impôt et de l’éco-prêt à taux zéro. Le président a aussi annoncé un coup de pouce à hauteur de 1350 euros pour les foyers à faibles revenus qui entreprendraient des travaux d’isolation ou de rénovation énergétique. Une goutte d’eau comparée aux « travaux coûteux pour les ménages, estimés entre 10 000 et 30 000 euros » pour « la rénovation des logements les plus anciens, les fameuses « passoires thermiques »« , souligne le Nouvelobs.fr.
Plusieurs associations protestent d’ailleurs contre l’indigence de ce plan.
« Les calculettes de Bercy et la rigueur budgétaire sont venus à bout du fameux « plan Duflot » et du potentiel énergétique, social et économique de la rénovation thermique » qui est « repoussée aux calendes grecques », critique ainsi Greenpeace.
Les premières mesures sont attendues dès le mois prochain. Il faudra voir si elles sont suffisamment incitatives en cette période de crise.
Réduction des dépense énergétiques d’un côté, promotion des énergies renouvelables de l’autre.
« La Commission de régulation de l’énergie a publié le cahier des charges du second appel d’offres éolien en mer portant sur deux sites situés au Tréport et à Noirmoutier« , annonce le site Actu-environnement. Les dossiers doivent être rendus d’ici fin novembre pour une attribution de marché en avril 2014. Il s’agit de deux nouveaux sites de 80 à 100 éoliennes chacun qui produiront au total 1.000 mégawatt dans une dizaine d’années.
Le coût de ces investissements? « environ 3,5 milliards d’euros » selon le ministère de l’Ecologie et de l’Energie. Ils « permettront de sécuriser les 10.000 emplois industriels directs« . « Le coût annuel pour la collectivité est estimé lui à environ 500 millions d’euros« , souligne Actu-environnement.
Et dans le même temps, précise Le Figaro.fr, un débat public vient de s’ouvrir « sur la construction des quatre premiers parcs éoliens en mer » qui devraient « compter au total quelque 330 génératrices dans l’Atlantique et la Manche« .
Et à présent une bonne nouvelle pour tous ceux qui trouvent que l’hiver a été trop pluvieux ou neigeux. « La sécheresse devrait épargner la France cet été« , se réjouit le site de France Télévision. A la mi mars, 82% des nappes phréatiques avaient un niveau normal, alors qu’à la même période l’an dernier, 82% étaient déficitaires. Selon le Bureau de recherches géologiques et minières cité par Europe 1.fr c’est « une situation très favorable que la France n’avait pas connue depuis les années 2000« . Et tout ça grâce -si on peut dire- aux pluies abondantes. Météo France constate que « la pluviométrie a été globalement supérieure à la normale de 15% durant cet hiver. »
Mais toutes les régions ne sont pas égales face à la météo. Francetvinfo.fr souligne que « des nappes présentaient fin février une situation déficitaire dans la Beauce, dans les régions de Montpellier et de Nîmes, ainsi qu’en Corse« . Mais rien n’est perdu, l’hiver ne semble pas pressé de partir.
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