« La chasse à l’obsolescence programmée est ouverte » peut-on lire sur le site de Libération. Et c’est le sénateur écolo Jean-Vincent Placé qui sonne la charge. La question a été débattue la semaine dernière au Sénat et un projet de loi devrait bientôt être déposé. L’idée est de pénaliser les constructeurs qui racourciraient délibérément la durée de vie des appareils électriques ou électroniques pour amener les utilisateurs à les remplacer plus vite. Le sénateur souhaite aussi augmenter la durée des garanties et faciliter un accès aux pièces détachées pour réparer les appareils.
Car l’obsolescence programmée c’est un poids économique mais aussi écologique. « Le sac à dos écologique » comme le définit Lydie Tollemer, juriste au Centre Européen de la Consommation dans les pages de l’Expansion. « Quand on jette un ordinateur de deux kilogrammes, on ne jette pas seulement ce poids mais également les 430 kg de déchets produits lors de sa fabrication. »
Mais pour la juriste, « le grand questionnement est : comment prouver l’intention de l’entreprise de réduire volontairement la vie du produit ? »
A fortiori si l’obsolescence programmée est un mythe comme le clame Pascal Emmanuel Godry sur Atlantico. Pour le fondateur de Noosphère, on nage en plein conspirationnisme car les entreprises n’ont aucun intérêt à construire des produits à faible durée de vie. Et quand bien même l’obsolescence programmée existerait, faudrait-il vraiment en faire un délit comme le préconise Jean-Vincent Placé?, interroge-t-il.
Terra Eco n’a pas attendu la mise en place d’une telle loi. Déjà l’an dernier il recensait sur son site 6 trucs « pour tirer vos objets en longueur » du troc aux objets en libre-service en passant par la réparation maison grâce au site commentreparer.com.
« L’écotaxe poids lourds adoptée par le Parlement » titre Le Monde.fr. C’est l’une des mesures phares de la loi sur les transports.
Son objectif: encourager le transport multimodal. « Le produit de cette écotaxe, nous dit Actu-environnement, servira à financer les nouvelles infrastructures de transport, orientée vers une mobilité plus durable« .
Concrètement, à partir du 1er octobre, les entreprises qui se font livrer des marchandises via le réseau routier national non payant devront s’acquitter d’une taxe. Un impôt qui touchera uniquement les camions de plus de 3 tonnes et demi. Il sera proportionnel à la charge et au nombre de km parcourus.
Des aménagements ont toutefois été faits. En Bretagne notamment souligne France 3 région, « les camions-citernes pour la collecte de lait entre les fermes et les usines de transformation sont exonérés« .
Et si le Pape faisait un geste en faveur de l’environnement en troquant sa Papamobile contre une Papapédale. C’est la suggestion faite par l’organisation britannique Environnemental Transport association au Vatican. C’est le site Slate.fr qui s’en fait l’écho. Le modèle proposé s’apparente à une cabine tractée par un vélo alors que la Papamobile actuelle est un gros 4X4. L’autre solution tout aussi écologique serait de revenir à la chaise à porteurs que Jean-Paul 2 avait remisée au musée quand il avait été élu.
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