dimanche, novembre 24, 2024

Jdle : gaz de schiste, Bilan annuel de développement durable, affichage publicitaire, Egypte et Tunisie

Le gouvernement français, confronté à un tollé des écologistes, à l’opposition de certaines autorités locales, et à la motion signée par 80 parlementaires contre l’exploitation des gaz de schiste a suspendu l’exploration des champs potentiels de gaz de schiste dans le pays. La suspension s’applique notamment à un site situé à moins de 60 kilomètres de Paris et exploré par la société Toréador, qui espère tirer du pétrole des couches de schiste présente sous le plateau de la Brie. Une étude sur l’impact environnemental de l’extraction de gaz de schiste est donc en cours. Le rapport attendu devrait permettre de prendre de nouvelles décisions.

Après avoir décidé, lors des discussions du Grenelle 2, d’imposer aux entreprises de plus de 500 salariés l’obligation de publier un bilan annuel de développement durable dans le cadre de la Responsabilité sociale et environnementale (RSE), le gouvernement devrait finaliser un projet de décret qui reporte cette obligation à plus tard. Finalement, seules les entreprises de plus de 5 000 salariés seraient concernées et les plus de 500 ne seraient touchées, au mieux, qu’en 2013.

Suite au vote de la loi Grenelle 2, le projet de décret d’application concernant l’affichage publicitaire a été rendu publique cette semaine par le ministère de l’écologie. Le texte prévoit de limiter la publicité extérieure avec la mise en place d’une autorisation préalable. Pour les publicités lumineuses, elles devront être éteintes après minuit et ne serons autorisées que dans les agglomérations de plus de 10.000 habitants. Les associations de défense du paysage sont très critiques, elles regrettent que les véhicules publicitaires ne soient pas reglementés, qu’aucune limitation de surface ne soit prévue pour les bâches publicitaires permanentes et que les dispositifs de 50 m² restent possibles en plein champs autour des aéroports et des gares en rase campagne.

Alors que la situation politique reste incertaine en Egypte et en Tunisie, les questions que vont devoir résoudre les prochains gouvernements émergent peu à peu. Parmi elles figure le problème crucial mais peu évoqué de la situation écologique. L’Egypte, notamment avec sa densité démographique, les tensions hydriques et la pollution semble cumuler les pires handicaps de la région. La pollution du Nil est intense, la gestion des déchets chaotique, et l’urbanisation incontrôlée. En Tunisie, les problèmes semblent comparables, une situation de stress hydrique, une perte des terres cultivables chaque année, avec la désertification, l’érosion marine et l’urbanisation.

Les questions d’écologie sont donc très politiques d’autant plus qu’on attend d’ici à 2030, 75 millions d’habitants supplémentaires dans les pays riverains de la Méditerranée.

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