Les aides publiques qui donnent un coup de pouce aux agriculteurs, aux locataires, aux industriels, n’aident pas franchement la nature. Dans un rapport, le Conseil d’analyse stratégique a pointé du doigt les mesures fiscales qui ont un impact néfaste sur la biodiversité. Par exemple, pour l’ achat d’un logement, les aides vont « préférentiellement au neuf loin des centres-villes », une mesure qui favorise l’étalement urbain, prive la nature de terres, détruit les habitats naturels et imperméabilise les sols. Enfin, plus les habitats et les bureaux sont éloignés, plus les Français parcourent des kilomètres et émettent du CO2.
De plus en plus médiatisée, la production de biocarburant à partir de microalgues pourrait être une des réponses aux problèmes énergétiques actuels. Les microalgues sont des organismes microscopiques dont il existe plusieurs milliers d’espèces dans tous les océans. En termes de biomasse au mètre carré, ces microalgues présentent une efficacité supérieure aux produits de l’agriculture. La culture des microalgues peut être réalisée en bassin ce qui évite de puiser dans les réserves d’eau douce et n’entre pas en compétition avec les terres arables. La recherche est en cours et l’industrialisation ne se fera pas avant une dizaine d’années.
Les spécialistes du monde entier se sont réunis à Montevideo pour lancer une mise en garde contre l’expansion rapide des monocultures forestières dans certains pays en développement. La prolifération des plantations d’arbres à croissance rapide et à forte consommation d’eau pour la production de pâte à papier créent des déserts verts qui envahissent les terres fertiles d’Amérique du Sud et d’autres régions du monde. La consommation annuelle de papier en Europe s’élève à 350 kilos par personne, et les entreprises concentrent leur production dans les pays en développement du Sud. C’est un des travers des mécanismes de développement propre (MDP) qui autorisent les pays développés à émettre des gaz à effet de serre pourvu qu’ils compensent en investissant dans des projets stimulant le développement local. L’une des solutions est précisément la plantation d’arbres à grande échelle,mais ces monocultures forestières n’abrite aucune vie contrairement aux forêts tropicales humides, qu’elles remplacent.
Ce 16 septembre 2011 à Rome, au cur du quartier San Lorenzo, 128 pédaleurs volontaires ont utilisé leurs vélos, leurs jambes et leur enthousiasme pour le premier concert au monde à « impact zéro ». Accrochés à des trépieds spéciaux, reliés à une dynamo ils ont produit le courant nécessaire au fonctionnement de tout le matériel, fournissent les kilowatts dont la scène a besoin pour fonctionner. La scène à pédales des Têtes de Bois ira loin puisqu’ils devraient se produire en France, en Allemagne et en Hollande, au printemps 2012
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