Eau & Rivières et France Nature Environnement ont demandé aux ministres de l’écologie et de l’agriculture, de retirer le décret du 12 octobre 2011 sur le relèvement des plafonds d’épandage. ce décret permettrait d’augmenter de 15 à 30 % les quantités d’azote épandues sur les sols ! Une mesure qui va directement à l’encontre des actions nécessaires pour retrouver une bonne qualité de l’eau.
Ils se sont affrontés au tribunal de grande instance de Lyon. D’un côté, Paul François, un agriculteur charentais, et de l’autre la firme américaine Monsanto. Le premier accuse le second d’être responsable de son intoxication en 2004 par un puissant herbicide, interdit en France depuis 2007. Président de l’association Phyto-victimes, Paul François a dit se battre pour lui et pour toutes les autres victimes du produit. Le résultat du bras de fer sera connu le 13 février prochain, date du délibéré.
Alors que le débat sur le nucléaire ne cesse de prendre de l’ampleur, et après deux ans de bataille pour obtenir un visa, la société Energie partagée investissement SCA attend désormais que les Français placent quelques 3 millions d’euros dans les énergies renouvelables locales. L’idée est d’offrir aux particuliers la possibilité d’acheter des actions de 100 pour financer le développement des ENR en général ou un projet en particulier.
Une enveloppe dédiée à la reconstruction des zones touchées par le tsunami servirait à financer la campagne de chasse à la baleine du japon selon le quotidien Le Monde. Le gouvernement japonais viendrait en effet d’alllouer 21,1 millions d’euros aux baleiniers afin qu’ils puissent reconstruire leur flotte. L’octroi de cette subvention a fait réagir les organisations de protection de l’environnement. Quatorze d’entre elles, ont adressé une lettre ouverte aux autorités, et les gouvernements australien, hollandais, néo-zélandais et américains ont fait part de leur déception et réaffirmés leur engagement à imposer « un moratoire international sur la pêche à la baleine »
Un audit réalisé par la Cour des comptes européenne pointe du doigt la mauvaise gestion des fonds européens dédiés à la lutte contre la surpêche en Europe. La Cour des comptes considère que les mesures prises jusqu’alors ont non seulement été inefficaces mais ont même contribué à l’augmentation de la capacité de pêche de l’Union européenne. Les 4.3 milliards d’euros du Fonds Européen pour la Pêche (FEP) destinés à rétablir les activités de pêche à des niveaux durables auraient au final servi à financer l’augmentation de la capacité de pêche des navires.
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