Chaque hiver lors des périodes de grand froid, la France se heurte à ses limites en terme de production électrique. Si la pointe est, en France, de près de 96 GW, elle n’est que de 80 GW en Allemagne pour une population de 17 millions d’habitants en plus. Cette situation conduit à développer un réseau électrique surdimensionné, ne fonctionnant que quelques jours par an et à importer en plus du courant d’Allemagne, de Suisse et d’Italie. Le risque de coupure est donc la conséquence de choix énergétiques faisant la part belle au nucléaire et au chauffage électrique
Face à cette situation, la ville de Besançon a décidé de réduire son éclairage public d’environ 10% à partir de lundi 6 février, afin de faire des économies d’électricité. La citadelle de Vauban, monument emblématique de la ville, ne sera plus éclairée la nuit jusqu’à nouvel ordre.
Les associations de protection de la nature dénoncent les concessions faites aux chasseurs en cette période électorale. L’assouplissement des règles porte tout d’abord sur un élargissement de la liste des espèces chassables dont l’eider et le courlis cendré., respectivement classés sur la liste rouge, espèce « en danger » et espèce « vulnérable ». D’autre part des allongements de période de chasse ont été décidées ou sont à l’étude.
Une nouvelle étude, publiée par les Amis de la Terre et Peuples Solidaires/ActionAid, montre que la consommation croissante d’agrocarburants en Europe coûte très cher aux automobilistes européens et français. Les subventions aux filières agricoles intensives et industrielles sont conséquentes et aggravent le changement climatique et le nombre de personnes souffrant de la faim au niveau mondial ». Les organisations signataires de ce communiqué de presse appellent le gouvernement français à abandonner les objectifs français et européens d’incorporation d’agrocarburants dans les carburants.
La Commission européenne propose d’ajouter quinze substances chimiques à la liste des trente-trois polluants qui sont surveillés et contrôlés dans les eaux de surface de l’Union. Cette mesure vise à améliorer la qualité des eaux de nos rivières, lacs et eaux côtières. Parmi ces quinze substances potentiellement nocives pour la santé, figurent des produits chimiques industriels, mais aussi des substances utilisées dans les produits biocides et pharmaceutiques. Le classement proposé pour six des quinze nouvelles substances prioritaires implique leur suppression dans l’eau dans un délai de vingt ans. La proposition sera prochainement soumise au Conseil et au Parlement en vue de sa discussion et de son adoption.
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