Plus lourd que l’air, plus léger qu’un avion, le V901, s’apprête à faire son premier vol et envisage, à plus long terme, le transport de marchandises à l’hydrogène pour l’après-pétrole. De forme plus allongée que le dirigeable classique, le prototype qui doit effectuer son premier vol depuis l’aérodrome de Moulins (Allier) constitue la première étape d’un projet labellisé par le pôle de compétitivité PEGASE. Dans un premier temps le V901 volera au diesel et à l’hélium, mais à terme l’objectif est d’intégrer de l’hydrogène pour la portance et la propulsion. Le cout du développement de l’aéronef est évalué à quelque 300 millions d’euros, et il faudra près de 20 ans pour disposer d’une machine fiable.
un autre dirigeable s’aprete lui à survoler pendant vingt semaines l’Europe du nord afin de mieux comprendre les mécanismes liant pollution de l’air et changement climatique. Lancé le 4 mai 2012 en Allemagne, il traversera la France courant juillet. Cette campagne financée par la Commission européenne et impliquant 16 pays dont la France devrait permettre de perfectionner les outils de simulation de qualité de l’air et de fournir des préconisations pour de futures réglementations européennes.
L’Union européenne a adopté le projet de règlement visant à renforcer le contrôle et l’utilisation de produits biocides et simplifier leur procédure d’homologation. Basé sur le »principe de précaution », le nouveau règlement vise à interdire les substances cancérogènes, toxiques et celles susceptibles d’induire des problèmes de fertilité. Des contrôles et un étiquetage pour les produits contenant des nanomatériaux sont aussi prévus. L’interdiction concernera aussi les articles importés ayant subi un traitement biocide et réduira le nombre des expériences sur les animaux par une obligation de partage des données par les entreprises. Il s’appliquera à compter du 1er septembre 2013.
C’est un conflit de longue date qui vient de monter d’un cran. Les défenseurs de l’environnement exhortent la présidente du Brésil Dilma Rousseff à mettre son veto à une loi ouvrant la voie à une déforestation accrue en Amazonie. Près de 2 million de personnes ont signé une pétition contre un texte qui prévoit d’amnistier les propriétaires qui ont illégalement défriché des forêts et de permettre une déforestation dans des zones auparavant protégées. Ce projet pourrait conduire à une augmentation de près de 50 % de la déforestation d’ici à 2020. Avant d’entrer en vigueur, la réforme doit toutefois être approuvée par la présidente alors même que le Brésil accueille le Sommet de la Terre de l’ONU du 20 au 22 juin prochain. Plus de 125 chefs d’Etat sont attendus pour s’engager à protéger les forêts et développer l' »économie verte ».
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