Les entreprises qui innovent dans l’énergie des vagues et des courants viennent tester leurs machines dans les îles Orkney ou est perfectionnée depuis 2006 la turbine OpenHydro, qui devrait bientôt produire de l’électricité à partir des courants marins entre Paimpol et l’île de Bréhat. Les conditions du détroit de Warness, sont idéales pour travailler sur cette turbine à centre ouvert posée au fond de l’eau, de 6 mètres de diamètre et d’une puissance de 250 kilowattheures. De l’autre côté de l’île, l’Oyster (huître) géante de la société écossaise Aquamarine subit les derniers réglages avant d’être reliée au réseau électrique. Cette machine se ferme au gré des vagues et injecte de l’eau sous pression jusqu’à une minicentrale hydroélectrique traditionnelle située au bord de l’eau.
Le système d’échange des émissions de gaz à effet de serre applique une logique de marché aux enjeux climatiques et consiste à allouer des permis d’émissions (crédits carbone ou « permis à polluer ») à des entreprises et/ou des Etats. Les firmes les plus polluantes achètent des « permis » à celles qui restent en dessous des quotas. Les marchés carbone s’appuient largement sur des mécanismes de compensations comme le « Mécanisme de développement propre (MDP) » qui permet d’obtenir des crédits supplémentaires en finançant des projets de réduction d’émissions dans les pays en voie de développement. Au travers de ce système, les grands barrages reçoivent beaucoup de crédits carbone. A l’horizon 2020, ils représenteront près de 20 % des crédits carbone accordés au titre du MDP, contre moins de 1% pour des projets liés par exemple au développement de l’énergie solaire.
L’entreprise UpCycle est en train d’installer à Paris une champignonnière urbaine qui fonctionne grâce au marc de café. C’est dans d’anciens containers frigorifiques que sont cultivées des pleurotes. D’après les estimations, avec un cycle de production de six semaines, chaque champignonnière de 30 m2 pourrait produire annuellement 10 tonnes de champignons. Après un premier pilote technique au Havre en octobre dernier, la première champignonnière a commencé à pousser à Paris.
Le soda le plus vendu au monde va devoir modifier sa recette secrète, à cause d’une substance chimique, le 4 MEI qui sert à colorer la boisson. C’est une association américaine de défense des consommateurs qui a donné l’alerte. Et même si la communauté scientifique n’arrive pas à un accord sur la dangerosité du 4-MEI, l’étiquette mentionne ‘colorant caramel’, alors même que cet ingrédient est un concentré de produits chimiques. Face à la levée de bouclier, et pour éviter des messages d’avertissement sur ses cannettes, Coca-Cola s’est engagé à changer sa recette.
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