Guillaume-b, JLB, La Rochelle, 9 Juin 2013 . « De Brest à La Rochelle »….. Depuis leur départ de Brest, ils rêvaient d’une belle journée, pour débarquer enfin.«Bien beau » déjà, s’ils étaient encore en vie et s’ils pouvaient rentrer au pays. Ah, le doux trajet pour ces marins qui chaloupant encore, osent pourtant quelques premiers pas sur le quai, après un long voyage. Certains s’arrêtent à la buvette… « Temps de cochon, Suze ou picon… ? La même !….. Allez, c’est la mienne ! »D’autres plus sages, plus tristes ou moins fatigués, rentrent tout simplement a la maison, étonnés et heureux d’être encore en vie pour raconter ça au « Pays ». Quand ils grimpent à bord, il leur faut vivre d’espoir dans un monde d’armateurs et sous les ordres d’un Commandant de bord, maître après Dieu. Quand ils rentrent « vers chez nouz’autr’, en Charentes, c’est vers un pays de terriens,vers leur campagne en bord de mer qu’ils reviennent. Oui, nous avons la mer, nous aussi, « pas pareille que celle « d’euzautres’ », à Brest. « Elle est pas toujours bien commode avec nous non plus… la mer ! ». « Eux autres, y’zont » des patrons marins, et ils ont aussi de la belle campagne. C’est vert là-bas à cause de la mouillure. Parfois, c’est même bien trop balayé par les vents salins…. Quand même, ça assèche, comprenez-vous ? De Brest à La Rochelle….. on passe par la Vendée. Là, c’est des terriens d’entre deux mers, ces « gensses » là.. ! Ce sont des amoureux du travail bien fait et qui nourrit son homme. « L’eux sont un peu » marins aussi. On a tous connu un de leurs Capitaine en r’traite, sur nos routes maritimes, de Nantes à Brest. « Et pis y’en a » autant pour not’ service de Nantes à La Rochelle. Il faut être de grands capitaines de vie pour soi-même sur ces routes-là, jusqu’au grand port de Brest en Finistère…. Finies les terres ! Après…. Après, c’est l’océan l’Atlantique, les Indes, les Amériques ! ! ! C’est donc bien en charentais maritimes que, Ludovic et moi, nous vous parlerons ce de notre département. Chez nous, on parle français, pas breton, ni corse ni basque. On parle un peu l’anglais parfois, mais « KISS me NOT » ! Nous utilisons certains mots grecs et latins et l’Occitanie n’est pas bien loin ! Quelques mots méditerranéens aussi, juste une pincée… ! Tenez le mot abricot, par exemple. Vous voyez ? Un abricot…. L’ abricotier…..
Un AbricÔtier s’il vous plaît…. bien frais, un peu sucré ! Oui !…. et deux abris pour ces messieursdames… deux abris côtiers… deux !
A Bicyclette 09:06:13
Jean-Louis Bresson ( Chroniqueur)
Guillaume Bresnet ( édit. ici17 ©)