« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
Jacques Attali a publié chez Fayard puis en Livre de Poche un imposant ouvrage titré « Phares 24 destins ». Il s’agit de biographies de vingt-quatre personnages illustres allant de Confucius à Hampâté Bâ en passant par Aristote, Simon Bolivar, Darwin, Richard Strauss. L’auteur spécifie que « notre monde a besoin de phares ».
Parmi ces personnalités sortant de l’ordinaire, il présente Hildegarde de Bingen, qui vécut à cheval sur les XIe et XIIe siècles, comme « la voix de la lumière » : « Cette femme est l’une des premières à avoir l’oreille des hommes de pouvoir« , c’est une aventurière de l’esprit !
Alors, pour en connaître davantage, j’ai lu un ouvrage édité en 1994 aux Éditions Dangles « Hildegarde de Bingen » écrit par Ellen Breindl. À savoir, une vie, une uvre, un art de guérir en âme et en corps. »
Hildegarde était une mystique dans le sens noble du terme -, écrivaine, musicienne, thérapeute.
J’ai appris que « la thérapeutique nature de Hildegarde était plus actuelle que jamais ».
L’auteure met cependant en garde le lecteur : « Ce retour à la nature n’est pas toujours aussi simple et sans problème, car ce qui est naturel n’est pas toujours sans danger, ni bienfaisant. Ce qui importe, c’est une utilisation à bon escient, au bon moment et avec de bons dosages ».
Il se dit que l’art de guérir que Hildegarde a prôné rencontre, en ce XXIe siècle, un intérêt croissant parmi les scientifiques.
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