Comment vivrons-nous dans 50 ans ? A quoi ressemblera notre environnement ? Comment seront organisées nos villes ?
Ces questions autour de notre avenir immédiat n’ont jamais été aussi cruciales. L’explosion démographique que la planète a connue depuis plus de 50 ans a modifié durablement nos modes de vie et le visage de nos cités.
Nous pourrions être près de 9 milliards d’individus sur terre en 2050. Les mégapoles se multiplient à travers le monde. Avec ces 12 millions d’habitants, Paris fait figure de petit poucet comparée à New York et ses 22 millions d’habitants, Mexico, 23 millions ou Tokyo avec 35 millions d’habitants.
Et en 2050, plus du 1/3 de la population mondiale sera citadine. Ce qui n’ira pas sans poser de sérieux problèmes si nos modes de vie ne change pas radicalement.
Nous avons évoqué ici les exemples de métropoles ayant déjà entamé leur mutation, grâce au magazine Terra Eco qui a dressé récemment un tableau des initiatives déjà en marche.
C’est aujourd’hui le site « [M’ta terre>http://www.mtaterre.fr/] » qui se penche sur la question en imaginant ce que pourrait, ou devrait être la ville de demain.
De manière didactique, le site, qui s’adresse volontairement aux enfants et aux ados, décrypte les enjeux d’un développement maitrisé de nos villes et envisage les solutions pour faire face aux problèmes que pose cette explosion urbaine
Eau potable, transports, logements, gestion des déchets, pollution, accès aux soins et à l’éducation
autant de critères à intégrer pour permettre à tous de vivre dignement, et à la planète de respirer.
Les urbanistes repensent ainsi les villes de manières plus écologiques, plus respectueuses de l’environnement et de ses habitants. Cela passe par une maitrise de l’étalement urbain qui est la règle depuis des décennies. En rognant sur les espaces agricoles, les villes se sont étendues et avec elles, tous les services et réseaux nécessaires : eau, gaz, électricité, transports, ou approvisionnement en denrées
Les espaces urbains ne doivent plus être pensés comme des rajouts d’éléments posés les uns après les autres, sans cohérence, mais étudiés comme un système global où les logements, les transports, les magasins, les services et les lieux de travail sont imbriqués pour limiter les déplacements, rationaliser les ressources, et favoriser les liens sociaux.
Ce sont tous ces éco quartiers qui fleurissent un peu partout et qui tentent de répondre à cet impératif écologique et social.
Le dossier de « M’ta terre » explore aussi les questions d’énergie et de transports, en mettant l’accent sur le développement des pistes cyclables, les transports en commun, et l’auto partage. Les déplacements quotidiens devront se limiter en rapprochant, quand c’est possible, le travail du lieu d’habitation ou en développant le télétravail quand cela s’y prête.
Coté alimentation, artisanat ou services, l’idée d’un retour aux producteurs et commerçants de proximité est l’un des impératifs économiques et environnementaux.
La place de la nature en ville est aussi primordiale, tout comme l’est l’implication du citoyen dans le développement de ces cités durables.
Pour compléter et accompagner ce dossier, une BD est à découvrir en ligne. Autour de la question des déplacements en 2050, elle suggère 3 scénarios possibles pour le transport des hommes et des marchandises. Car dans l’optique de réduire de 3% par an nos émissions de CO2, comme s’y est engagée la France, c’est sur les transports que le plus gros effort doit être porté 35% des émissions de CO2 sont dues à ces transports.
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