« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
Dans la précédente chronique de « Littérature sans Frontières », il a été question de divers propos consacrés à l’ouvrage « Leçons de vie » paru chez Jean-Claude Lattès et Pocket et qu’il n’est pas vain de feuilleter à nouveau, comme je l’ai expliqué.
Parmi les quatorze leçons de vie proposées, il y a le lâcher-prise, la peur, le pardon
Voici, à ce propos, quelques citations qui valent davantage que de longs discours :
. « La peur n’arrête pas la mort, elle est une entrave à la vie. »
. « Il est difficile de lâcher prise lorsqu’on est confronté aux petits ennuis de la vie quotidienne Il faut une foi énorme pour lâcher prise alors qu’on souffre d’une maladie ou d’un deuil. Mais, nous pouvons tout simplement nous détendre, en sachant que l’existence suit son cours comme prévu. »
. « Il y a une différence importante entre lâcher prise et renoncer purement et simplement. Le renoncement est un refus de vie, le lâcher-prise est une acceptation de vie telle qu’elle est. »
. « En pardonnant, on a l’idée qu’on excuse l’offenseur. C’est une idée fausse. Le pardon consiste en réalité à se libérer de la blessure dans son propre intérêt en comprenant que la rancune est synonyme d’insatisfaction et de tourments.
Le pardon n’est pas une démission de ses droits. En réalité, le pardon est un mouvement de l’âme, dont le but est de nous guérir. Ce ne sont pas les comportements qui méritent notre indulgence mais les personnes. »
. « Le pardon permet de transcender la blessure. Ressasser nos rancunes nous cantonne dans le rôle de perpétuelle victime. Prendre conscience de cela est profondément curatif. »
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