Le prix du diesel dérange. Pas assez cher à la pompe. Encore trop attractif pour des Français voulant faire des économies. Une majorité l’a adopté ? Mais l’OMS le traque, car trop polluant. En l’utilisant, l’automobiliste souhaite faire baisser son budget dépenses, pourtant une étude prouve que ce n’est pas le cas. Bref, ce carburant est une énigme à lui tout seul. On se penche sur le cas gazole ?
Rappelons qu’aujourd’hui, les taxes du diesel pèsent 65 cents par litre, contre 86 cents par litre d’essence. Soit 21 cents de taxes de plus lorsqu’un automobiliste achète de l’essence. Tout ceci alors que le diesel représente 80 pour cent du carburant acheté par les Français. Cherchez l’erreur. Il y a comme un gros manque à gagner sur le diesel vendu sauf erreur de ma part.
Mais est-ce vraiment si économique de rouler au diesel ? C’est bien la croyance répandue en effet. Une étude de l’association de consommateurs UFC que choisir sur plus de mille personnes interrogées fait état d’une premiere chose : les français achète des voitures diesel car elles vont payer le carburant moins cher, c’est ce que pensent 84 pour cent des personnes interrogées. Pourtant, 71 pour cent de ces personnes interrogées déclarent faire moins de 20 000 km chaque année. Or il est établi que le diesel ne devient avantageux qu’au-delà de cette distance parcourue chaque année. Ce qui fait demander à l’UFC-QUE CHOISIR une meilleur information sur le diesel pour que les Français fassent leurs choix de façon plus éclairée, et non pas seulement parce que l’industrie automobile tricolore veut écouler sa production.
Bruxelles a inventé une norme, la norme euro6. Elle entrera en application dès septembre 2014, et elle devrait faire augmenter le prix des voitures à motorisation diesel. En effet, l’union européenne va imposer aux constructeurs de réduire fortement les émissions de dioxydes d’azote des moteurs diesel ce qui va entraîner des surcout et donc des augmentations du prix des voitures, a priori de quelques centaines d’euros. Selon le cabinet d’études IHS, cela devrait causer une perte de part de marché pour le diesel en Europe, entre 2015 et 2020. Mais on ne parle là que de 4 ou 5% des ventes, donc le diesel a encore de beaux jours devant lui.
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