Rediffusion de la chronique du 11 mai 2012
« Le poisson que vous remettez à l’eau est un cadeau que vous faites à un autre pêcheur, tout comme il s’agit peut-être d’un cadeau qu’un autre pêcheur vous a fait ».
Voilà la devise du pêcheur en No-Kill (en français : pas de mise à mort ») que Thierry Salmon pratique en France depuis 15 ans.
Ce qui l’a fait évoluer dans ses pratiques ?
A la fois sa fibre environnementale et son inquiétude de voir la taille et la quantité des poissons qu’il pêchait dans nos rivières, diminuer inexorablement.
Pour lui, il y a encore trop de pêcheurs qui « rentabilisent la carte de pêche en remplissant le congélateur ».
Lui en revanche conçoit la pêche comme un sport et le poisson comme un partenaire qu’il préfère remettre à l’eau plutôt que d’en faire son repas.
Pour ne pas abimé les carpes ou les brochets pendant la pêche, il écrase l’ardillon de son hameçon et n’utilise que des appâts artificiels.
Avec le recul, il constate un impact positif de cette pratique sur la population piscicole dans les rivières gérées en No-Kill et pourtant cette pratique fait encore polémique. En Allemagne par exemple, la pêche No-Kill est interdite. Là-bas tout poisson pêché faisant la taille réglementaire doit être tué immédiatement.
Bonne écoute !
Podcast: Download