Communiqué de l’association Générations Futures dont François Veillerette, le Porte parole est interrogé à ce sujet dans cette chronique.
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Le marché des pesticides est en hausse en 2011. En volume, la hausse est de 1,3% tandis qu’en valeur la progression atteint +5% pour un chiffre d’affaires approchant 1,9 milliard d’euros.
Pourquoi ? Le lobby des pesticides, représenté par lUIPP, met en cause les conditions météorologiques. C’était déjà le cas en 2007, ce sera très certainement encore le cas en 2012. Les conditions météorologiques font partis des facteurs prendre en compte et seront toujours fluctuantes au gr des années.
Immobilisme ! En fait, cette hausse pointe surtout le manque total de volonté politique de pousser en profondeur un changement du système agricole qui conduit l’immobilisme, la reprise en main très nette de l Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCA) et de ses représentants- et donc un échec du plan Ecophyto.
Les ventes d’herbicides ont grimpé de 17%. Pourquoi ne pousse-t-on pas plus les techniques alternatives ces produits potentiellement dangereux ? Pourquoi la France n’est pas plus agressive pour défendre un verdissement de la PAC au niveau européen ? Pourquoi favorise-t-on la mise en marché de semences enrobes qui ne fait que renforcer un système agricole intensif ? Pourquoi la France continue-t-elle demander des dérogations l’utilisation de certains pesticides ? Ou est la cohérence ?
Premier pays agricole européen, la France est aussi le plus grand utilisateur de pesticides. Au niveau mondial, le marché des pesticides est en nette progression, +15% en valeur malgré la présence des OGM dans de nombreux pays censé réduire l’usage de ces produits.
Alors que les mesures prises dans le cadre du Grenelle de l’environnement annonçait -50% de pesticides en 2018, +6% de bio en 2012 force est de constater que les résultats ne sont pas au rendez-vous. Nous comptons sur le nouveau Gouvernement pour savoir prendre les mesures qui s’imposent dans les mois qui viennent pour mettre au cour de ses politiques publiques la protection de la santé et de l’environnement et la promotion de systèmes alternatifs respectueux de l’Homme et de la plante déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. Nous saurons très vigilants conclut-il.
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