« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
« Un jour viendra où l’on aura plus écrit sur Victor Hugo que le poète lui-même ! ».
Que pouvait, donc, ajouter à ces multiples écrits Pierre Hugo, l’arrière-arrière-petit-fils du génial auteur dans son ouvrage « Les Hugo » publié aux Éditions du Rocher en 2007 ?
Un livre dont le contenu reprend force et vigueur à l’heure où on célèbre à Bruxelles le 150e anniversaire de la publication des « Misérables », d’où une année « Victor Hugo » dans la capitale de l’Europe où il vécut exilé, plus particulièrement à la majestueuse Grand-Place et dans ses environs.
En effet, dans son témoignage, Pierre Hugo déroule avec talent la vie et l’intimité de cinq générations d’Hugo et cela donne un ensemble d’anecdotes croustillantes, insolites, dramatiques, surprenantes, le tout formant une sorte de saga que n’aurait pas dénié Victor Hugo en personne.
Et, dans cette évocation de quelque 220 pages, on lit cette étonnante considération : que connaîtrait-on de la vie de Victor Hugo si, à son époque, le téléphone avait existé, car il n’y aurait pas autant de traces écrites ?
Juliette Drouet, la maîtresse et inspiratrice du poète durant une cinquantaine d’années, lui aurait-elle écrit ses dix-huit mille lettres ?
À Bruxelles, conférence, lecture, promenades, expositions et même plantation d’un chêne du souvenir, cet arbre étant symbole de puissance, auront lieu jusqu’en octobre.
Tout ceci donne, à nouveau, un éclairage particulier à l’illustre écrivain et, très personnellement, je ne m’en lasse pas.
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